L'INERTIE THERMIQUE fait partie intégrante du procédé constructif INERISOL

 

L'inertie du procédé a deux conséquences :

1 - Stockage des calories apportées par le rayonnement solaire

L’inertie permet une bonne gestion de la chaleur en hiver.

L’hiver, cette capacité à stocker permet de profiter des apports solaires de la journée et des apports gratuits, en protégeant du refroidissement la nuit.

Cela permet de réguler la puissance de chauffe appelée et de diminuer la puissance installée.

C’est donc un facteur économie d’énergie en hiver pour les locaux à occupation continue.

Nous qualifierons l'inertie par sa capacité de stockage. La capacité de stockage étant la capacité massique des matériaux lourd placés avant l'isolant.

Les matériaux lourd vont stocker sur 4 °C de 19 à 23 °C en hiver, leur capacité massique étant relativement proche on peut dire que leur capacité de stockage s'apprécie environ à 1 kWh par tonne.

Sur une habitation de 120 M² habitable telle que décrite(onglet PROCEDE/COMPARATIF COMPARATIF ITI) en zone H2c la valeur des apports solaires rentrant sur la période du 31-10 au 31-03 est de 3 250 kWh

Si l'on fixe à entre 2.5 et 5 kWh le stockage d'une réalisation ITI on peut fixer à 30/40% la valeur de l'apport solaire rentrant consommé.soit 1 300 kWh soit 11 kWh/M²

Si l'on évalue entre 45 et 55 kWh le stockage de la même réalisation en INERISOL la part d'apport solaire rentrant consommé passe à 75/80 % soit 2 500 kWh soit 22 kWh/M²

Nota si le stockage tends vers zéro l'apport solaire consommé sera de l'ordre de 20% soit 720 kWh ou 6 kWh/M²

Sachant que l'ensemble des déperditions de la période - les apports internes sont de 3 100 kWh avec INERISOL le besoin de chauffage est réduit à 600 kWh soit 5 kWh/M²

Le gain minimum par rapport à une réalisation ITI est de 1 200 kWh soit 10 kWh/M².

   

2 - Eviter les surchauffes dûes au rayonnement

L’inertie d’un bâtiment, en contribuant à atténuer les fluctuations de température brutale dans les locaux, est une source de confort : elle évite les surchauffes et les chutes trop brutales de température.

En évitant les surchauffes, l’inertie limite les pertes de chaleur.